ANGUIS IN HERBA - Le serpent sous l'herbe

24 août 2011

Un bourgmestre dans la presse.

Ces derniers temps, la presse verviétoise nous parle de choses et d'autres qui ont pour dénominateurs communs notre ville de Verviers, des citoyens et le bourgmestre Claude Desama. Ce feuilleton en plusieurs actes est assez ... étonnant.

Le premier acte s'ouvre sur la fameuse pétition de Vesdre-Avenir que le bourgmestre et son équipe osent affirmer, la bouche en coeur, ne jamais avoir reçue. Ils maintiennent cette affirmation jusqu'à ce qu'un document provenant de la Région Wallonne prouve le contraire. Dès cet instant, le bourgmestre nous promet une enquête et une punition du ou des cupables éventuels qui lui auraient caché cette pétition de vingt mille signatures. Il se prépare sans doute à faire sauter quelques fusibles.

Acte deux. Un verviétois d'origine revient dans sa ville natale et y découvre notre quotidien : déchets un peu partout, herbes folles sur les terrains publics, dépôts sauvage de poubelles, etc. Il décide alors de faire part de son étonnement et de sa déception au bourgmestre dans une lettre. Là, Claude Desama lui répond vertement et laconiquement que cette personne n'emploie que des clichés totalement erronés à propos de Verviers. Je dois vous avouer que personnellement, j'en ai un peu assez de mettre mes pieds quotidiennement dans les clichés que nous rencontrons un peu partout dans nos rues !

Le dernier acte s'ouvre sur un fait divers. Un automobiliste Verviétois commet un accident rue du Collège en percutant la voiture de ... Claude Desama ! Ben tiens ! Le bourgmestre serait sorti de sa voiture pour remplir le constat d'accident. Voyant que le bourgmestre était sous l'influence de l'alcool, le conducteur fautif refusait de signer le constat et demandait alors l'assistance de la police. A ce moment, le bourgmestre a alors pris sa voiture pour se rendre dans une maison de la rue du Paradis à Dison. Le lendemain, le bourgmestre qualifiera cette maison de "chez lui" dans les colonnes de la presse locale. Au fait, un bourgmestre ne doit-il pas vivre sur sa commune selon la loi ? Bien entendu, la police a rencontré le bourgmestre à son domicile, lui laissant intentionnellement ou non le temps pour désaouler. L'ivresse du bourgmestre ne peut donc plus être constatée. Comme il n'y a pas de constat, il n'y a pas de délit. Le chef de la police de Verviers s'en sort blanc comme neige.
Bonne journée à tous !

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