ANGUIS IN HERBA - Le serpent sous l'herbe

25 janvier 2008

La zone Vesdre doit faire ceinture !

La zone de police Vesdre a vu sa dotation des communes diminuée de 349000 EUR. La raison ? L'état des finances de la ville de Verviers !

La police de la zone reçoit en effet des fonds de l'Etat fédéral d'un montant de 6,8 millions d'euros et 8,7 millions d'euros des communes de la zone. La répartition du montant des communes se fait proportionnellement selon le nombre d'habitants entre Verviers, Pepinster et Dison.

Etant donné que la Région Wallonne impose à Verviers un plan de redressement qui diminue le budget "police", ce budget est donc automatiquement diminué à Pepinster et Dison. Tout ceci explique donc le manque de fonds de la zone Vesdre pour l'année à venir. Cette diminution de subsides se traduira par le non renouvellement des agents qui partent à la retraite.

Se voulant rassurant, Claude Desama affirme haut et fort que cette diminution de budget n'aura pas de conséquences sur la sécurité des habitants de la zone. Desama imagine arriver à faire aussi bien avec moins d'argent en réduisant la "location" des agents de la police locale à la police fédérale lorsque cette dernière a besoin d'effectifs. Cette "location" se fait lorsque la police fédérale a besoin d'effectifs pour des opérations, lors des manifestations, ou pour un appoint en agents.

Personnellement, je ne partage pas l'optimisme du bourgmestre socialiste de Verviers. Déjà les policiers de Verviers sont surchargés de tâches diverses, ce qui a pour conséquence qu'ils passent moins de temps sur le terrain. Le non renouvellement du personnel mis en pension risque donc d'accentuer ce fait. De plus, la réduction des prestations de la police locale auprès de la police fédérale risque de créer un manque lors de certaines opérations, ce qui n'est pas sans risque non plus pour notre sécurité.

Nous payons de plus en plus la politique du "pain et des jeux" menée par la majorité PS-MR à Verviers. Dans ce cas-ci, c'est même beaucoup plus grave car on paie avec notre sécurité et, en plus, on entraîne dans notre déchéance les habitants des autres communes de la zone.