Mauvaise foi, perfidie ... telle était chez les Romains la réputation des Cartaginois. La "perfide Carthage", dont Marcus Porcius Cato (Caton l'Ancien) demandait la destruction par sa formule "Delenda Carthago est", a fini par succomber face aux coups de butoirs des légions de la République après de très longues années de combat.
Mauvaise foi, perfidie ... telle est à Verviers la réputation de son bourgmestre socialiste Claude Desama !
Comme je le mentionnais en écrivant mon article du 12 juillet, Desama n'en fait qu'à sa tête ... phrase qui sera reprise dès le lendemain par l'article de Julie Calleeuw et Philippe Engels dans les pages du très sérieux "Le Vif/L'Express" !
Lors d'une interview accordée au journal "Le Jour", Claude Desama a eu l'aplomb d'annoncer que peu importe les résultats de la consultation populaire, le projet Spintay ne sera pas remis en cause.
Pour faire simple, je résume sa pensée :
"Verviétois, je n'ai rien à faire de ton avis !"Même si nous répondons massivement "NON" aux cinq questions-bidon du collège communal, le projet infâme de l'Ogre Batave nous sera quand même imposé. Comme mépris de la démocratie et des citoyens, on a difficile de faire mieux !!!
Maintenant, Claude Desama ne prend même plus le soin de camoufler ses dérives autocratiques. Il les annoncent dans la presse locale le plus naturellement du monde. De plus, il mange la parole qu'il avait donnée à ses électeurs le 26 juin 2006 alors qu'il entrait en période électorale :
Ce sont les Verviétois qui choisiront, entre plusieurs variantes, le projet Spintay. Si je suis aux commandes après les élections d'octobre, la Ville organisera une information à ce sujet suite à laquelle nous demanderons l'avis des Verviétois suivant des modalités que le nouveau collège déterminera. Cette consultation aura probablement lieu en janvier 2007, avant que le promoteur ne dépose sa demande de permis d'urbanisme (Desama dans Le Soir en Ligne du 23 juin)
Voilà ce que j'appelle une attitude perfide ! Desama nous a tous trompés et ceux qui ont voté en sa faveur pour diverses raisons en espérant avoir droit au chapitre lors de la consultation promise en sont pour leurs frais.
On a plus le choix : c'est une longue lutte (je serais tenté de dire une lutte à mort) entre la population et son bourgmestre qui s'installe ! Une lutte pour que les Verviétois puissent retrouver leur droit à la parole, leur droit à la démocratie !
Monsieur Desama, les citoyens ne se laisseront pas faire ! Vous l'avez vu à l'Espace Duesberg. Ils veulent décider eux même de ce que sera leur quotidien, leur cadre de vie. Si vous ne pouvez pas comprendre cela, soit vous devez vous préparer à une longue lutte, soit vous rentrez chez vous ... à Dison !
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