L'Ardennes Outlet Center, une victime de calomnie !
Menteur, sournois, manipulateur, malhonnête, voilà ce qui caractérise le bourgmestre de Verviers Claude Desama.
Ces derniers jours, les événements se sont bousculés suite au gros mensonge à propos de "Plopsa sur Outlet". Comme je l'avais suggéré dans mon article précédent, les manoeuvres du bourgmestre de Verviers ont comme seul but de déstabiliser et de discréditer l'Outlet et le groupe Comer.
En effet, l'Outlet tente depuis plusieurs mois de mettre en oeuvre un plan destiné à améliorer grandement sa rentabilité et ainsi créer de nouveaux emplois. Le groupe Comer a trouvé des partenaires pour faire de son implantation verviétoise un lieu beaucoup plus attractif. Un tel plan doit recevoir l'aval de la ville sous la forme d'un permis socio-économique.
Mais voilà, ce projet à Verviers Ouest fait visiblement de l'ombre à Desama et à son centre commercial ForumInvest qu'il tente, au delà de toute raison, de porter sur les fonts baptismaux. Inacceptable que cela se produise sur les terres de la baronnie socialiste pour le bourgmestre acquis à l'envahisseur batave. En plus de cela, Comer refuse de monayer un permis contre un sponsoring du club de basket Verviers-Pepinster ! Dès lors, tous les moyens sont bons pour écarter le cuistre qui ose se déclarer prétendant à une réussite commercial créatrice d'emploi.
Le permis a donc été refusé au groupe Comer, l'empêchant de réaliser ses projets et donc, de faire de l'Outlet une réussite commerciale. De plus, le Collège Communal n'a jamais introduit la demande pourtant promise afin que Verviers soit reconnue comme une ville avec un potentiel touristique, empêchant dès lors l'Outlet à ouvrir certains dimanches. Peut-être que cette nouveauté est destinée à un autre centre commercial qui pourrait voir le jour rue du Marteau ?
La ville vient aussi de se positionner contre un marchand qui, soit disant, n'a pas sa place dans un magasin d'usine ! Or, même s'il est vendeur multi-marques, Vossen est aussi une entreprise qui possède sa propre gamme. C'est donc un fabricant et il a sa place dans un Outlet. Guido Vossen, heureux de sa première implantation à Verviers, projette même d'ouvrir une seconde cellule à l'Outlet pour y écouler d'autres produits. Quel crime contre Sa Majesté Desama ! Pour la Ville, Vossen doit partir !
Mais comment faire pour éliminer cet Outlet qui ne veut pas mourrir ? Desama a alors l'idée de la semaine ! Il invite la presse pour lui annoncer, entre autre, qu'il avait été démarché personnellement par le groupe Plopsa. Un mensonge et une idée géniale car il y a peu de chances que Studio 100, basé à Londerzeel, lise la presse locale verviétoise. Par contre, les partenaires de l'Outlet, ses banquiers et les clients seront touchés par cette publication. Voilà comment discréditer une fois pour toute et à peu de frais ce troubillon du paysage verviétois. Malheureusement, quelques journalistes ont décidé de faire leur boulot et ont voulu vérifier les propos du bourgmestre. Plopsa tombe des nues et Desama, acculé, est obligé de démentir ses propres paroles.
Mais voilà, l'Outlet possède à sa tête une personne qui ne se laisse pas faire. Yaël Reicher, soutenue par monsieur Comer en personne, trouve que c'en est trop. Les manoeuvres de la ville ont assez fait de mal comme cela à l'Outlet et elle décide de se tourner vers la justice en accusant Claude Desama de calomnies. Dieusama, comme l'a baptisé un journaliste, devra enfin répondre de ses actes sur la place publique.
Ce qui m'étonne dans ce dossier, c'est le silence radio total des partis politiques verviétois. Les partis de l'opposition n'ont pas encore fait de déclarations pour dénoncer l'attitude et les mensonges du bourmestre. Etrange, d'autant plus que l'attaque est facile puisque les preuves de mensonges et de calomnies ont été démontrés par la presse. Côté majorité, les deux partenaires semblent être complices des manoeuvres sournoises et des mensonge de Claude Desama. Personne n'a pris la parole pour désolidariser les partis des propos du mayeur. Pire, un tel silence est interprété comme un total acquiescement. Tout le Collège communal serait donc complice ?
